Texte réaliser pour le concourt RP du forum Mizu
En regardant le paysage changer sous ses yeux, glaps se demanda si émigrer chez les mizus étais forcement la meilleure chose à faire. Mais le léger cahot de la charrette finit par le bercer, et il commença à somnoler en pensant aux raisons de son exil en terre Mizu.
Née d’une mère Reikonne et d’un père qui a préféré fuir ses responsabilités. glaps à rapidement compris que pour vivre heureux, il faut vivre cacher. Tout petit déjà il était le sujet des moqueries a l ‘école à cause de ses prétendues origines Mizu. Certes sa mère a la peau très matte, et lui-même a la peau plus sombre que la plupart des reikons. Mais est-ce pour autant une raison pour être persécuté ? Glaps a donc appris a se débrouiller par lui même, subissant les affronts sans répondre. Sa mère était trop occupée par sa carrière d’archère a succès pour se préoccuper de lui. Et on ne peut décidément compter sur personne en territoire Reikons.
Sans cela, peut-être que glaps serait devenu un honnête assassins ou au moins membre d’un clan, mais la même histoire se répété toujours : Quelqu’un finissait par apprendre qu’il avait du sang Mizu, et les tracasseries commençaient.
Alors glaps a du trouver un moyen d’être tranquille.
Ce moyen il l’a trouvé lors de la visite de l’ancien roi Daweird au royaume Reikon. Ce dernier venait régler une affaire de politique étrangère a propos des frontières ou quelque chose du genre. Glaps était encore très jeune a l’école. Sa mère ferait partie de l’escorte officielle. Il était donc au première loge pour observer ce roi venu de l’Ouest lointain.
Et ce qui l’impressionna le plus ce n’était pas la richesse de son habit ou sa prestance. Mais le respect qu’il imposait a tous les puissants guerriers de l’Ombre Reikons. Au loin il voyait ses camarades de classes, se chuchoter des choses a l’oreilles en regardant le roi Daweid. Eux d’habitude si agité paraissaient carrément calmé par l’aura du magicien.
C’est cette dernière chose qui motiva glaps : Les magiciens sont impressionnants de nature. ils n’ont pas besoin d’avoir de gros muscle, de courir plus vite, ni même d’être spécialement efficace : les gens n’ont pas envie d’avoir de problème avec quelqu’un qui ressemble a un magicien. Voilà une profession parfaite !! A partir de cette journée Glaps a commencer a se faire passer pour un magicien : un Chapeau étrange, un air louche, une pipe fumante a l’odeur bizarre, et surtout un ou deux bouquin d’une taille respectable.
[Clak ! ( bruit de cahot ) ]
Un cahot particulièrement violent le sort de ses rêveries.
En jettant un œil dehors, il peut apercevoir les dernières neiges reikonnes disparaître au loin. Cette fois ça y est ! il entre en territoire Mizu.
Rapidement, le chariot est accosté par les gardes frontières mizu. Le cochet est un marchant seizon disposant d’un droit de passage. Mais malgré cela les gardes tiennent à inspecter le chariot.
- Ola marchant, ouvre-nous donc l’arrière de ta carriole. Aucun chargement ne peut rentrer sans etre inspecter, C’est une mesure spéciale du a l’attaque tsuchis en cours.
Le marchant semble irrité par le contrôle inopiné, mais s’exécute néanmoins. S’il refusait, il n’aurait plus qu’à passer par le désert !
- Je n’ai qu’un passager avec moi, un gamin reikon. Il est attifé comme un mage, mais il m’a l’air inoffensif
- Ça, c’est à nous d’en juger, allez gamin ! Sort de là qu’on voit ta trogne !
Glaps sait que la politique d’immigration mizu s’est largement durcis ces dernier temps, il décide donc de jouer le grand jeu : chapeau, pipe d’herbe a chat, et un gros bouquin pris au pif dans sa collection de « bouquin impressionnant ».
- Bonjour digne garde mizu ! je suis un honnete étudiant reikons, je viens dans vos territoire sur l’invitation de l’arnae primae. C’est donc… euh… une sorte d’échange culturel !
- Mouais mouais mouais, z’allez nous suivre au poste de garde le plus proche, nous allons effectuer une vérification approfondis.
Aie se dit glaps, si ces deux crétins espèrent que j’ai une gentille lettre de recommandation, c’est loupé. S’ils me traînent la bas, c’est foutu.
- M’enfin messieurs ? est-ce bien nécessaire ? je suis sur que vous avez d’autre chose a faire que contrôler les aller et venu d’un jeune mage comme moi. Les tsuchis sont à vos portes et […]
Un des deux gardes l’attrape par le col en soupirant et commence à le soulever, mais la fausse robe de mage de glaps se déchire sous son propre poids et il se retrouve plus ou moins nu devant les gardes.
Glaps commence a protester pour la forme, mais il s’arrête bien vite, les deux gardes fixent son épaule gauche.
Il comprend alors ce qui se passe : c’est sur cette épaule que ces saloperies de «camarades » de classe lui ont tatoué de force un jolie souvenir du royaume Reikons . Quelque chose synonyme de honte : le symbole de la royauté Mizu. De quoi passer pour une vrai fiote a l’école ! Glaps décide de saisir la balle au bond. Peut-être que pour une foi ce stupide tatouage allait lui servir.
- comme vous pouvez le constater, je suis peut être un reikons, mais j’ai bien l’intentions de devenir un citoyens mizu a part entière. Puisse notre bon roi Kura en être témoins !
Glaps croise les doigts pas s’être trompé dans le nom du roi. Kura ? Kira ? Kurapika ? Les gardes semblent septique, mais glaps avait maintenant le bénéfice du doute.
- mouais, vous z’etes autoriser a pénétrer temporairement en territoire Mizu en tant que visiteur étranger, aller vous présenter a la garde du château dés votre arrivé en ville. Si vous ne le faite pas dans les deux jours, des recherches seront lancée contre vous. Veuillez déclinez votre identité a mon collègue.
- Hum bien sur, je suis Zalac Bifiron. Et je compte résider chez un oncle a quelque lieu de la ville.
Le garde prend note, en tirant longuement la langue. Quand a Glaps il souriait très largement ? Décidément, les frontières mizu sont des vraies passoires ! Et leurs gardes semblent bien naïfs…. Tant mieux. Ainsi il pourrait disparaître dans la masse de la population Mizu.
-Bon, et bien messieurs, je crois que mon cocher s’impatiente légèrement, compter sur moi, foi de Zalac Bifiron, je me présenterais sans faute à la garde de la ville.
Glaps sourit encore largement, peut-être un peu trop. Puis il se dit que les gardes ne sont peut etre pas si stupides et prend un air plus sérieux.
En remontant dans la charrette, le marchant seizon l’observais d’un œil interrogateur.
- Dis-moi gamin, t’es pas une espèce d’espion ou de tueur au moins ? Si on apprend que j’ai fait rentrer ça sur le territoire Mizu, je suis mal.
- Euh non bien sur, je suis un étudiant en magie élémentaire comme je le disait a ses gardes.
- Oui et moi je suis la ré-incarnation de Lénoil le Grand. On me l’a fait pas petit. T’es pas crédible pour un vieux briscard comme moi. T’as autant l’air d’un mage que moi d’une libellule. Répond.
- Je suis fuis les terres Reikonnes, et en effet je ne suis pas magicien. C’est juste un déguisement pour etre tranquile.
Glaps commençaient a se sentir mal a l’aise, si le marchant venait a le dénoncer… il serait bon pour les fers. Et faute de lui jeter un sort, il se préparait a lui jeter un tome particulièrement volumineux de « Les 2800 façons d’assaisonner le Raku-Raku », pendant ce temps le vieux bonhomme continuer de parler, parler …
- d’ailleurs j’ai adoré l’aplomb avec lequel t’as balancé ton faux nom ! arf ! t’aurais pu être marchant tu sais !
Glaps arrête son geste, puis repose discrètement le livre. Apparemment le marchant ne le dénoncera pas. Mais sans pour autant relacher sa vigilance. C’est l’un des attributs de l’éducation a la reikonne.
- Gamin, je voulais te prévenir avant qu’on se sépare. Je sais pas ce que tu mijote, mais ne sous estime pas trop les Mizus, ils ont peut être l’air de benêts trop crédible comme ça. Mais je peut te dire une chose, si ils découvrent que tu t’es moqué d’eux. Leur colère peut être … modérément terrible.
- Pourquoi pas « terrible » tout simplement ? s’étonnât glaps.
- Les Mizu sont toujours modéré. Sache cela petit. Enfin bref, fait gaffe, c’est un peuple soudée. les nouvelles vont vite. Et ils n’aiment pas, mais alors pas du tout, les traîtres.
L’idée d’une communauté ne reposant pas sur la trahison laissait glaps pantois. Tout a leurs discutions, les deux hommes ne virent pas le chemin se dérouler sous les larges roue du chariot.
Et celui ci finit par les amener devant les premiers postes de gardes.
- on arrive bientôt en ville gamin, je crois que c’est ici que nos chemin se séparent. Tu me plait bien gamin, prend garde a toi.
- On verra bien ! lui répondis glaps en sautant part dessus le battant du chariot.
- Mouais… on verra bien répéta le marchant tout bas.
Cette dernière phrase résonna dans les oreilles de glaps… Elle résumais assez sa situation : seul et étranger dans un pays inconnu, sans permission explicite d’être ici et faisant semblant d’être un mage…
On verra bien