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La Taverne de la licorne blanche / Quand les royaumes se mêlent de leur destin
« le: 13 Mar 2009 22:44:49 »
Ça n’avançait pas.
Du haut de sa tour, Triton tournait et retournait le plan discuté il y avait de ça une semaine avec les autres souverains.
L’ile de cristal devenait un danger pour tous. La menace grandissait. Attaquer les mercenaires afin d’arrêter leur progression et faire reculer Tharpois devenait une nécessité pour la survie du monde.
Mais depuis leurs brèves discussions, rien n’avançait. Cela était du au fait qu’ils avaient tous apprit que les servant des machines était incapable d’utiliser leur talent, pour diverses raisons magiques. Une magie des plus sombres, sans doute l’œuvre de leur ennemi.
Il fallait pourtant réagir.
Il tourna la tête vers la fenêtre, et aperçu un aigle majestueux. C’était le printemps, enfin quelque chose qui pouvait y ressembler. L’aigle virevoltait autour d’un nid petit nid ou quelques œufs étaient laissés sans surveillance. Lentement, l’aigle tournait autour pour s’en approcher, jusqu’à fondre dessus, et se saisir de l’un d’entre eux. Il commençait à s’éloigner, fier de son rapt, quand un petit corbeau au plumage sombre comme la nuit se plaça en travers de sa route. L’aigle ne le releva même pas, tellement celui-ci semblait ridicule. Mais l’oisillon commença un étrange chant. Comme ensorcelé, l’aigle s’arrêta un moment pour le regarder. Le noir messager piaillait, piaillait. Et soudain, un second corbeau vint le rejoindre, puis un troisième, encore un autre, et un autre. Et c’est alors que nuée de colombe plus blanche que la neige vint se joindre à l’armée de corbeau déjà en place. L’aigle qui tenait toujours l’œuf dans ses serres, faisait maintenant face à un nombre impressionnant de volatiles plus petit que lui. Dans un battement d’aile désespéré il tenta de fuir, mais c’était déjà trop tard, l’armée de plume noire et blanche fonçait déjà dans sa direction. Son temps était finit.
Pensif, le jeune roi revint à lui. La scène du dehors avait été absorbante. Des corbeaux, des colombes…ensemble…
Une idée prit alors place dans son esprit. Certes, ils y avaient tous songé, mais aucun d'eux ne pensait qu’elle était réalisable. Car il y avait un moyen de combattre les mercenaires, même sans armes. Un moyen fou, long et demandant une grande préparation, mais un moyen qui pouvait aboutir.
Il se saisit d’une plume, et commença à préparer quelques missives.
Une pour la douce Clythie, souveraine Tsuchie, dont le charisme inégalable serait un atout majeure.
Une pour le brave Volken, empereur Seizon, dont la sagesse de ses décisions serait indispensable.
Une pour le puissant Horobi, roi Mizu, dont…
Non, il se ravisa pour ce dernier. Jamais lui et son dédain naturel n'accepteraient...
Mais il fallait pourtant l’avis et plus que jamais l’appui du peuple Mizu pour cette mission.
Triton réfléchit un moment. Puis, avec une lueur étrange dans le regard, il commença sa troisième lettre. Avec un léger sourire il écrit le nom du destinataire. Certes ils ne s’appréciaient guère et avait de nombreuses fois essayés de se nuire l’un à l’autre. Mais si quelqu’un chez les Mizus était assez fou pour suivre son idée, c’était bien elle…
[HRP : Ecrit à l'arrache,just for Alma
/HRP ]
Du haut de sa tour, Triton tournait et retournait le plan discuté il y avait de ça une semaine avec les autres souverains.
L’ile de cristal devenait un danger pour tous. La menace grandissait. Attaquer les mercenaires afin d’arrêter leur progression et faire reculer Tharpois devenait une nécessité pour la survie du monde.
Mais depuis leurs brèves discussions, rien n’avançait. Cela était du au fait qu’ils avaient tous apprit que les servant des machines était incapable d’utiliser leur talent, pour diverses raisons magiques. Une magie des plus sombres, sans doute l’œuvre de leur ennemi.
Il fallait pourtant réagir.
Il tourna la tête vers la fenêtre, et aperçu un aigle majestueux. C’était le printemps, enfin quelque chose qui pouvait y ressembler. L’aigle virevoltait autour d’un nid petit nid ou quelques œufs étaient laissés sans surveillance. Lentement, l’aigle tournait autour pour s’en approcher, jusqu’à fondre dessus, et se saisir de l’un d’entre eux. Il commençait à s’éloigner, fier de son rapt, quand un petit corbeau au plumage sombre comme la nuit se plaça en travers de sa route. L’aigle ne le releva même pas, tellement celui-ci semblait ridicule. Mais l’oisillon commença un étrange chant. Comme ensorcelé, l’aigle s’arrêta un moment pour le regarder. Le noir messager piaillait, piaillait. Et soudain, un second corbeau vint le rejoindre, puis un troisième, encore un autre, et un autre. Et c’est alors que nuée de colombe plus blanche que la neige vint se joindre à l’armée de corbeau déjà en place. L’aigle qui tenait toujours l’œuf dans ses serres, faisait maintenant face à un nombre impressionnant de volatiles plus petit que lui. Dans un battement d’aile désespéré il tenta de fuir, mais c’était déjà trop tard, l’armée de plume noire et blanche fonçait déjà dans sa direction. Son temps était finit.
Pensif, le jeune roi revint à lui. La scène du dehors avait été absorbante. Des corbeaux, des colombes…ensemble…
Une idée prit alors place dans son esprit. Certes, ils y avaient tous songé, mais aucun d'eux ne pensait qu’elle était réalisable. Car il y avait un moyen de combattre les mercenaires, même sans armes. Un moyen fou, long et demandant une grande préparation, mais un moyen qui pouvait aboutir.
Il se saisit d’une plume, et commença à préparer quelques missives.
Une pour la douce Clythie, souveraine Tsuchie, dont le charisme inégalable serait un atout majeure.
Une pour le brave Volken, empereur Seizon, dont la sagesse de ses décisions serait indispensable.
Une pour le puissant Horobi, roi Mizu, dont…
Non, il se ravisa pour ce dernier. Jamais lui et son dédain naturel n'accepteraient...
Mais il fallait pourtant l’avis et plus que jamais l’appui du peuple Mizu pour cette mission.
Triton réfléchit un moment. Puis, avec une lueur étrange dans le regard, il commença sa troisième lettre. Avec un léger sourire il écrit le nom du destinataire. Certes ils ne s’appréciaient guère et avait de nombreuses fois essayés de se nuire l’un à l’autre. Mais si quelqu’un chez les Mizus était assez fou pour suivre son idée, c’était bien elle…
[HRP : Ecrit à l'arrache,just for Alma
/HRP ]
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