Auteur Sujet: Union au château Tsuchi  (Lu 10968 fois)

Yindo

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Union au château Tsuchi
« le: 18 Avr 2006 21:16:05 »
Se calmer, surtout ne pas paniquer.
Yindo n’était pas particulièrement stressé pour un jour tel que celui-ci mais il se répétait intérieurement ces mots, peut-être parce qu’il les avaient tellement entendue en ce genre de circonstance qu’il pensait que c’était une sorte de tradition.
Pourquoi avoir peur de toute façon ? Aujourd’hui serrai le plus beau jours de sa vie lui avaient annoncés tous ses prédécesseur, et il n’en doutait pas.
Il n’avait jamais pensé se retrouvé à cette place un jour, toute sa vie il avait cru que les mariages n’était qu’une façon pour les femmes d’emprisonner leur maris. Après tout, combien de valeureux guerrier avait-il déjà vu rendre les armes pour les cuisses savoureuse d’une jeune femme ?
Son idée à propos du sexe féminin n’avait cessé de se dégradée au fil des ages, considérant les femmes comme d’horrible vampe qui n’avait d’autre but que de lui voler sa force ou de survire sur son dos en passant toute la journée à colporter ses ragots de mégère avec ses amie.  
Non, décidément une femme était l’une des pire affliction que puisse attraper un homme mais lui, lui serrait assez intelligent pour ne jamais se laisser piéger !
Pourtant au fil du temps, grâce à l’activité de son clan, il avait finit par les tolérer à ses cotés. Après tout certaines d’entre elles s’étaient révélés êtres de très bonne guérisseuse et, sans elles, il aurait pu perdre la vie à mainte reprise.
Tout avait commencé avec l’arriver affolante de ces quatre femmes dans son clan, Yuki et chna les médecins qui l’avaient sauvés à de nombreuses reprises, Mushue, une petite sorcière moins doué que lui et donc à qui il adressait rarement la parole et… Laria.
Contrairement à tout ce qu’il avait pus entendre, il n’avait absolument rien ressentit en la voyant la première fois, si ce n’est de l’étonnement. C’était une femme très belle, habillée d’un tenue légère au reflet doré. Elle n’aurait pas retenue son attention avec si peut de chose, mais il fut interloqué par un objet qu’elle portait à même la main. Un arc
Oh bien sur il savait que certaines femmes se livraient à l’art de la guerre, les jeunes filles comme Mushue en témoignait bien, mais c’était la première archère sur qui il avait portée les yeux de sa vie. Contrairement à une idée reçu, le métier d’archer et bien plus physique ce qu’il n’y paraît, Yindo le savait bien pour en avoir côtoyer quelque un. Aussi avait-il eut vent de légendes a propos de femme archères et même guerrières mais il s’était toujours imaginés des monstres sur musclés qui ressemblait à tout sauf à une femme…
Et pourtant, Laria n’était pas laide, à bien y regarder, c’était même l’une des plus belles qu’il n’ait jamais rencontrés !
Il l’avait alors salué avec courtoisie auquel elle avait répondu d’un sourire timide, les joues rosies.

Elle était impulsive, franche, et bon vivant, un véritable phénomène qui apportait une nouvelle joie de vivre à l’Ichikawa.  
En à peine quelques mois et de nombreux rendez-vous secret aux bords d’un lac plus tard, Yindo s’était découvert un cœur qu’il n’avait pas put s’empêché d’offrir à sa dulcinée et c’est ainsi qu’aujourd’hui il se retrouvait assis sur un banc, avec son témoin de mariage, à l’écart des autres invités tout comme Laria qui, dans une autre pièce devait très certainement préparer un mauvais coup avec chna, sa demoiselle d'honeur.

« Tu te rend vraiment compte de ce que tu fait ? Tu crois vraiment que c’est elle la femme de ta vie ? » Son témoin suait à grosse gouttes et paraissait beaucoup plus anxieux que Yindo.
   
« Oui. Tu sais, avant de rencontrer Laria, je pensais sûrement comme toi. Aujourd’hui, je souri en me rappelant à qu’elle point j’étais stupide et ignorant »

« Nan mais attend cette femme est sûrement une sorcière elle aussi, elle a du t’envoûté avec un philtre ou je ne sais pas quoi ! Tu à tenté un désenchantement ? »

« Non. Et à vrais dire, je m’en moque, je me sens tellement plus vivant quand je suis avec elle… »

« Mais c’est normale, tu ne la connais que depuis quelque mois, cela ne durera pas. Et puis tu sais comme on dit l’amour rend aveugle, le mariage rend la vue »

« Je tente ma chance »

« Mais tu a à peine dix-neuf ans Yindo ! Songe à toutes les femmes que tu pourrais avoir et auxquelles tu va devoir renoncées, juste pour elle ! »

« Tu sais, tu es le pire témoin de mariage que j’ai jamais eut » Plaisanta Yindo

« Pourquoi, je ne suis pas ton premier ?» Finit-il par ironiser en suivant le future marié jusqu’à l’autel  

Le grand moment allait arrivé.
Il avait attendu cette instant si longtemps et pourtant il ne s’impatientait pas.
Cela faisait déjà plusieurs semaines qu’ils auraient du être mariés mais c’était sans compter sur la terrible attaque des Mizus qui mit à feu et à sang la ville et l’ambiance n’était naturellement pas aux mariages.
Ils voulaient tout deux d’un mariage discret comportant seulement leurs plus proches amis et ainsi il durent encore reportés la date car de nombreuse personne s’étaient donnée rendez-vous à l’oasis dans le cadre d’un pèlerinage.
Aux grand mots les grand remèdes ! Yindo et Laria allait êtres le premier couple depuis des temps immémoriaux à ne pas se marier en plein désert.
En effet, la cérémonie allait avoir lieux au seins même du château Tsuchi !
Une des plus belle salle avait été réaménagé spécialement pour l’occasion et, modestie oblige, cette pièce n’était autre que le salle du trône. Yindo n’avait pas hésité à mettre les moyens pour offrir une soirée magique à sa future femme. Un tapis de pétale de rose blanche parcourait l’allée centrale bordé de banc, de longs et légers voiles de la même couleur parcouraient les plafonds et les murs affichaient un revêtement de bois sur lesquels ont distinguait des motifs d’anges ou de scènes d’amours romantique.
Les invitées pouvaient se compter sur les doigt de la main mais l’amour et la convivialité semblaient s’être joints à la fête.
Un roulement de tambours se fit entendre. D’abord sourd puis omniprésent comme on en entends dans cirques lorsque des acrobates vont réaliser une figure des plus spectaculaires, probablement un coup de Laria à bien y réfléchir.

Le cœur de Yindo s’arrêta de battre un instant, elle était là.
  Merveilleuse.
Du haut de ses petit dix-sept ans, elle rayonnait d’un bonheur communicatif.
C’était la première fois qu’il voyait sa douce sans sa traditionnel tenue d’archère mais dieu sait que l’attente en valait la chandelle !
Ses long cheveux brun s’échappaient d’un voile brodée qui masquait un doux visage dont on devinait des yeux d’un profond vert émeraude, des lèvres fines et envoûtante et un nez charmeur.  
Une robe couleur neige soulignait admirablement ses formes généreuses tout en gardant un aspect chaste et angélique. En plus d’une apparition céleste, une traîne lui donnait l’air d’être une reine et le fait que la cérémonie ait lieux dans la salle du trône ne démentait pas cette impression. Elle était…
« Parfaite »
Yindo murmura ce mot avec une passion et une sincérité non feinte.
Il se sentait laid et maladroit face à sa fiancée. Comment une femme comme elle pouvait être s’amourachée d’une personne tel que lui ? Pourtant il ne se souvenait pas avoir jamais passé autant de temps à se faire beau. Pour la première fois de sa vie, il avait consentie à enfilé un costume trois pièce noir qui le gênait dans ses mouvement. Il avait de plus passé plusieurs heures à crée un nouveau masque où une flèche et un bâton de sorcier se croisait, signe de leur union…
Yindo redressa le dos et croisa les main devant lui. Alors que la marche nuptiale entamait ses premières notes, sa future femme fit un pas en avant, puis deux et marcha lentement, gracieusement vers l’autel où ils prononceraient leur vœux pendant que deux petites filles s’amusaient à jeter des pétales de fleurs sur son chemin alors que celui-ci en était déjà recouvert.  
Elle arriva enfin, Yindo la prit par la main et elle lui adresse un sourire timide, qu’elle était belle… Si jolie qu’elle seul avait sut intéressé l’énigmatique sorcier.
Apres s’être noyer pendant quelques secondes dans le lac insondable de ses deux yeux en amende Yindo se retourna avec sa compagne vers le prêtre, affichant un sourire béat que personne n’aperçue derrière son masque.
Une dizaine de femmes apparurent aux nombreux balcons que comptait la salle et elle entamèrent la chanson traditionnel du royaume Tsuchi que tout le monde reprit avec plus ou moins de réussite.  
Une fois la mélodie finit, les invitées s’assirent et le prêtre entama son discoure que Yindo écouta patiemment quoique d’une oreille seulement, sont regard et toute sont attention étaient rivés sur Laria.
*Et dire que d’ici peut de temps elle serra ma femme * n’arrêtait-il pas de penser. A sa façon il était presque impatient.
Le prêtre était un bon orateur, ses mots étaient justes et poétiques mais Yindo fut soulagé lorsqu’il prononça les mots qui scelleraient leur union à jamais.

« Yindo Ichikawa, digne sorcier du royaume Tsuchi, vous engagez vous à prendre pour épouse Laria Rothenwald, à l’aimer et à la chérire dans le bonheur et dans l’adversité, pour le meilleur et pour le pire et ce jusqu’à ce que la mort vous sépare ? »

« Oui, je le veux »

« Laria Rothenwald, fière archère du royaume Tsuchi, vous engagez vous à prendre pour époux Yindo Ichikiwa, à l’aimer et à le chérire dans le bonheur et dans l’adversité, pour le meilleur et pour le pire et ce jusqu’à ce que le mort vous sépare ? »

« Ouiiiii !! »

Un tonner d’applaudissements retenti et Laria sauta littéralement au coup de Yindo, les yeux pétillant d’un bonheur partagé. Le jeune sorcier la prit par les hanches et lui fit faire un petit tour avant de la reposer à sa position initiale. Il lui restait deux choses essentiel à faire.
Yindo se retourna pour regarder son garçon d’honneur, celui-ci pleurait à chaude larme, sous le coup de l’émotion. Qui a dit que les Tsuchi n’avait pas de cœur ? Yindo lui lança un regard évocateur mais celui-ci pencha la tête comme s’il ne comprenait pas, cinq secondes passèrent et il sursauta, se souvenant de son devoir il lui tendit les précieuses alliances.
Yindo approcha l’annulaire gauche de sa femme et y passa solennellement un anneau sertie d’une améthyste dont la beauté rivalisait avec celle de sa nouvelle maîtresse. Laria, avec amour, glissa un anneau enchâssé d’une magnifique pierre de corindon.
Il ne lui restait plus qu’une chose à faire et c’était certainement la plus agréable…
Yindo s’approcha avec majesté de la femme avec qui il passerait le restant de sa vie, il lui caressa ses bras nues alors que le prêtre conclue
« Vous pouvez embrasser la mariée »
Yindo ne se fit pas prier, il souleva le voile de son âme sœur avec délicatesse, et alors pour la première fois depuis des années, il retira le masque qui lui cachait le visage et tous les invités présent dans la salle purent le voir.
Alors seulement, les lèvres des deux amoureux se lièrent dans une union parfaite alors qu’à nouveaux les applaudissement retentissaient.    



Je dédie tout naturellement ce modeste message à la plus belle femme qu’il m’a été donné de voir.
Et je tiens à préciser que nous nous somme réellement marier sur le château Tsuchi :)
embre de l'Akatsuchi