Lundar.
Pour commencer je vous rappellerai que c’est vous qui avez ouvert les hostilités en qualifiant « d’ancienne » notre amitié. Je ne suis pas pour les mauvais rapports dans notre royaume, aussi ma déclaration tien toujours si vous souhaiter orienter le débat sur un ton plus fraternel.
Toutefois, en attendant je me fais un devoir de répondre à vos questions et d’ébranler vos doutes.
Bien sûr, Chappu a tué des Tsuchi, évidemment que le sang des nôtres souille son épée. Tout comme celui des mizus coule sur mes mains, et sur les votres Lundar. Nous méprise t-il pour autant ? Non ! Lui, reconnaît notre valeur. Lui, ne manifeste pas que de la haine envers nous. Lui, a ouvert les yeux.
Nous somme en guerre Lundar, l’auriez vous oubliés ? Les morts de chaque royaume jonchent les champs de batailles, cela m’attriste au plus haut point. J’ai moi même perdu bon nombres d’amis durant ces combats…
Aujourd’hui, ce que je vois, ce que je comprends, c’est que cet instrument de mort peut désormais siéger dans ma main. Je peux retourner cette force contre notre ennemi, en acceptant ce guerrier et ceux qui l’ont suivis nous allons considérablement diminuer le nombre de nos morts !
Alors qu’aurais-je du faire ? Les bannir ? Les renvoyés dans leur royaume ? Alors, nous aurions encore du combattre contre eux et cette fois qui sait, est-ce vous, ou moi qui serais tombé. Vous m’en voyez désolé mais plutôt que de pleurer nos morts, je préfère penser à mes sujets qui sont encore en vie. Je tourne mon regard vers l’avenir, libre à vous de ne vouloir vous défaire du passé.
Vous dite que si Chappu eut été Reikon ou Seizon que cela ne vous aurait posé aucun problème ? Mais voyons, lorsque j’ai accepté Chappu, celui-ci était reikon. Vous ne vous en souvenez pas ? Vous aviez à cet époque prit cela pour un acte manifeste de sa fourberie. Vous avez raison, mon jugement est faussé. Il est transformé par l’espoir, par la conviction qu’un homme de bien peut changé et par l’envie de laisser sa chance à cet homme.
Je vous suis reconnaissant d’avoir prit ma femme, Yukikaze, pour exemple car il rentre en totale contradiction avec vos sentiments. Yuki aurait-elle le droit d’être Tsuchi alors qu’elle aussi en a tuée je ne sais combien ? Pourquoi cette femme aurait-elle le droit de devenir la reine du peuple Tsuchi après ce qu’elle a fait alors que Chappu n’aurait même pas la permission de faire parti de notre milice ? Parce que nous lui avons laissé une chance de racheter ses actes ancestraux, et personne ne regrette ce choix.
Nous allons donc permettre à Chappu de nous prouver sa valeur et sa bravour, et je mets ma main au feu que nous ne le regretterons pas !
Relisez ma lettre, je parle de la situation politique qui avait lieux il y a plus d’un an de cela. Actuellement, j’espère bien que les Templiers sur qui je fonde beaucoup d’espoir seront capable de contrebalancer avec mon propre clan. Toutefois, sachez que je suis toujours au cœur de la politique et que même si cela ne se vois pas forcément, je consacre tout mon temps à mon royaume et je ne compte pas laisser ma place à quelqu’un qui n’est pas capable d’en faire autant que moi.
J’espère que mes arguments vous ont convaincus car chacun de mes actes sont mûrement réfléchit et participent à renforcer notre royaume. Dans le fond, nous voulons tous les deux la même chose, c’est juste que nos opinions divergent sur les moyens de parvenir à nos fin.
Yindo, au service de son peuple, tout comme vous.