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Créations roleplay / A l'encontre d'un Dieu
« le: 11 Mai 2007 13:49:53 »
Dans les rues sinueuses et enneigées de Lynsk, Nainfa attendait patiemment l’heure. Il avait convié plusieurs de ses amis et connaissances à une réunion discrète à son domicile.
Plus que 30 minutes et les premiers devraient arriver…
Dans la pièce principale de la bâtisse, une table, sur laquelle s’amassaient les fioles, se dessinait dans un coin. Les gens d’un œil avisé et investigateur remarquent très vite que certains liquides ont été créés récemment. Les petites bouteilles bleues étaient bien mises à l’écart des rouges, dont l’odeur nauséabonde emplissait la pièce. Juste à côté, de petites flûtes jonchaient le sol, tout comme des colliers rappelant ce que des incultes nomment chaos.
10 minutes encore…
Sur une autre table, que l’on pourrait plutôt qualifier d’atelier, des métaux précieux de plus ou moins bonne qualité traînaient en vrac. Quelques bagues finement ciselées étaient fièrement exposées. Chacune d’entre elles était ornées d’une petite pierre lui conférant des propriétés maintenant bien connues.
Alors que Nainfa s’apprêtait à prendre un vieux grimoire, quelqu’un frappa à la porte. Un sourire se dessina sur le visage du sorcier. Il saisit le livre et alla ouvrir. Deux personnes entrèrent et prirent place dans les fauteuils et autres chaises prévus à cet effet
D’autres vinrent plus tard, à intervalles réguliers et toujours par deux. Le sorcier se félicitait de la vivacité d’esprit de ses confrères et consœurs ; en arrivant par petits groupes, cette réunion attirait moins l’attention. Une fois l’assemblée au complet, il prit la parole.
Je vous remercie à tous d’être venus. Je me doute que le voyage fut périlleux, arriver à Lynsk peut s’avérer difficile pour certains sistearthiens.
Nainfa adressa un sourire à plusieurs personnes de l’assemblée puis il continua.
Mais rassurez-vous, cette réunion, si courte sera-t-elle, n’en sera pas moins utile. Grâce aux recherches menées à Shimizu, et notamment grâce à cet antique grimoire Nainfa exhiba le livre qu’il tenait nous avons enfin localisé ce que nous cherchions. Comme nous le pensions, c’est bien lui le responsable des maux qui touchent cette terre. Hélas, les informations dont nous disposons restent tout de même bien peu nombreuses… Si ce n’est cet emplacement ! Il montra alors une carte de l’île sanctuaire. Une zone reculée d’un massif montagneux y avait été marquée d’une croix rouge. C’est ici que nous devons fouiller ! C’est ici que les chances d’aboutir sont les plus grandes. Et c’est donc là que je compte me rendre sous peu.
Des murmures se firent entendre parmi les convives.
Je compte sur vous, mes amis, pour m’y rejoindre. Vous le savez très bien, l’affaire ne souffre aucun délai. Notre planète, ainsi que tous les peuples qui l’habitent, sont gangrenés par ce fléau. Nos gouvernements respectifs ne peuvent agir. Il nous incombe, quelque soit notre royaume, quelque soit notre clan, de nous dresser contre ce qui ronge chacun d’entre nous, chacun de nos proches.
Les convives approuvèrent et quittèrent ensuite la maison, toujours par petits groupes. Nainfa pouvait alors se mettre en route.
Nainfa se tenait là, debout au pied d’un immense massif montagneux. On ne pouvait en distinguer le sommet. Le sorcier commençait enfin à entrapercevoir le bout de son périple. Les semaines passées à enquêter n’avaient pas été vaines. Les longues recherches dans la bibliothèque de Shimizu portaient leurs fruits.
Ses compagnons se tarderaient pas à se manifester et ensemble, ils pourraient progresser significativement. Il entreprit de gravir les pentes escarpées de ce monstre de roche, empruntant parfois de petits chemins sinueux, certainement faits par la faune locale. Aucun éboulement, aucune pluie torrentielle, aucune foudre de mère nature ne pouvait avoir raison de sa détermination. Après plusieurs heures, une grande façade de pierre se dessina devant lui. L’entrée était maintenant bloquée par des éboulis, sûrement provoqués par l’érosion de la montagne. De part et d’autre de ce qui était autrefois l’entrée de ce monument, des statues rongées par les âges semblaient garder ce lieux impénétrable. Elles adoptaient toutefois d’étranges postures, à genoux devant ce temple, implorant on se sait quel pardon. En voyant ces positions pour le moins originales, Nainfa comprit qu’il était au bon endroit. Enfin…
Il entreprit alors de dégager l’entrée, attendant patiemment le reste du groupe.
Plus que 30 minutes et les premiers devraient arriver…
Dans la pièce principale de la bâtisse, une table, sur laquelle s’amassaient les fioles, se dessinait dans un coin. Les gens d’un œil avisé et investigateur remarquent très vite que certains liquides ont été créés récemment. Les petites bouteilles bleues étaient bien mises à l’écart des rouges, dont l’odeur nauséabonde emplissait la pièce. Juste à côté, de petites flûtes jonchaient le sol, tout comme des colliers rappelant ce que des incultes nomment chaos.
10 minutes encore…
Sur une autre table, que l’on pourrait plutôt qualifier d’atelier, des métaux précieux de plus ou moins bonne qualité traînaient en vrac. Quelques bagues finement ciselées étaient fièrement exposées. Chacune d’entre elles était ornées d’une petite pierre lui conférant des propriétés maintenant bien connues.
Alors que Nainfa s’apprêtait à prendre un vieux grimoire, quelqu’un frappa à la porte. Un sourire se dessina sur le visage du sorcier. Il saisit le livre et alla ouvrir. Deux personnes entrèrent et prirent place dans les fauteuils et autres chaises prévus à cet effet
D’autres vinrent plus tard, à intervalles réguliers et toujours par deux. Le sorcier se félicitait de la vivacité d’esprit de ses confrères et consœurs ; en arrivant par petits groupes, cette réunion attirait moins l’attention. Une fois l’assemblée au complet, il prit la parole.
Je vous remercie à tous d’être venus. Je me doute que le voyage fut périlleux, arriver à Lynsk peut s’avérer difficile pour certains sistearthiens.
Nainfa adressa un sourire à plusieurs personnes de l’assemblée puis il continua.
Mais rassurez-vous, cette réunion, si courte sera-t-elle, n’en sera pas moins utile. Grâce aux recherches menées à Shimizu, et notamment grâce à cet antique grimoire Nainfa exhiba le livre qu’il tenait nous avons enfin localisé ce que nous cherchions. Comme nous le pensions, c’est bien lui le responsable des maux qui touchent cette terre. Hélas, les informations dont nous disposons restent tout de même bien peu nombreuses… Si ce n’est cet emplacement ! Il montra alors une carte de l’île sanctuaire. Une zone reculée d’un massif montagneux y avait été marquée d’une croix rouge. C’est ici que nous devons fouiller ! C’est ici que les chances d’aboutir sont les plus grandes. Et c’est donc là que je compte me rendre sous peu.
Des murmures se firent entendre parmi les convives.
Je compte sur vous, mes amis, pour m’y rejoindre. Vous le savez très bien, l’affaire ne souffre aucun délai. Notre planète, ainsi que tous les peuples qui l’habitent, sont gangrenés par ce fléau. Nos gouvernements respectifs ne peuvent agir. Il nous incombe, quelque soit notre royaume, quelque soit notre clan, de nous dresser contre ce qui ronge chacun d’entre nous, chacun de nos proches.
Les convives approuvèrent et quittèrent ensuite la maison, toujours par petits groupes. Nainfa pouvait alors se mettre en route.
Nainfa se tenait là, debout au pied d’un immense massif montagneux. On ne pouvait en distinguer le sommet. Le sorcier commençait enfin à entrapercevoir le bout de son périple. Les semaines passées à enquêter n’avaient pas été vaines. Les longues recherches dans la bibliothèque de Shimizu portaient leurs fruits.
Ses compagnons se tarderaient pas à se manifester et ensemble, ils pourraient progresser significativement. Il entreprit de gravir les pentes escarpées de ce monstre de roche, empruntant parfois de petits chemins sinueux, certainement faits par la faune locale. Aucun éboulement, aucune pluie torrentielle, aucune foudre de mère nature ne pouvait avoir raison de sa détermination. Après plusieurs heures, une grande façade de pierre se dessina devant lui. L’entrée était maintenant bloquée par des éboulis, sûrement provoqués par l’érosion de la montagne. De part et d’autre de ce qui était autrefois l’entrée de ce monument, des statues rongées par les âges semblaient garder ce lieux impénétrable. Elles adoptaient toutefois d’étranges postures, à genoux devant ce temple, implorant on se sait quel pardon. En voyant ces positions pour le moins originales, Nainfa comprit qu’il était au bon endroit. Enfin…
Il entreprit alors de dégager l’entrée, attendant patiemment le reste du groupe.