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Sujets - Irvine Kinnéas

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1
Je voudrais vous proposer une compétence spécifique aux Tsuchis.
Nous sommes des guerriers et notre pour le combat est reconnu. Ce qui implique donc que nous connaissons les points faibles de chaque armure, que nous savons comment elles ont été forgées, etc...

Mon idée ce serait, lors de la mort d'un ennemi, de rendre inutilisable une pièce d'armure. Pour la rendre de nouveau opérationnelle, il faudrait passer voir le forgeron et moyennant finance, il la réparerait.

Une autre optique serait de faire déséquiper un ennemi d'une de ses pièces d'armure. Mais je trouve cela pas du tout rp contrairement à la première.

Au final l'objectif serait de rétablir l'équilibre avec les compétences reikonnes de pillage et fouille approfondie et de rendre les forgerons plus utiles dans Sistearth.

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désolé pour le titre, je ne savais pas quoi mettre ;)

2
Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas rouvert les yeux. Il sentait son corps dériver, plus rien ne le retenait sur cette terre.

Nainventive avait disparu, son coeur avait cessé de battre. Il se sentait mort, plus aucune énergie était présente en lui. Il avait tout perdu, une amie, une confidente, un amo.... sincère.

Les larmes ne cessaient de couler depuis qu'il avait appris la nouvelle. Pourtant en ce lieu, sur cette couchette, plus rien ne sortait. Il était sec. Sa vie s'était éteinte avec celle de la jeune magicienne. Il avait survécu pour la revoir sourire aux lèvres mais il avait fauté. Jamais plus, il ne la reverrait. Son amour pour Thief l'avait détruit. Petit à petit comme un feu consume une buche, elle avait cessé de lutter.

Petit à petit, elle avait cessé de vivre, elle était là pour lui, pour atténuer son chagrin mais elle n'était pas en paix avec elle même. La trahison, toujours ce sentiment présent dans cette lettre...

Que de messages, je lui avais envoyé, sur l'ile des Mirages déjà...

Citer
J'espère que tout va pour le mieux de ton coté, ma chére
Il me semble que nous nous sommes attirés les foudres des golems avoisinant, qui pourraient venir en aide à leur collègue qui est salement amoché.
Pourtant ce danger ne m'inquiète pas. Je n'ai pas peur de la mort enfin plus peur maintenant.

Grâce à l'amour que je ressens pour toi, jamais mon âme ne sera mieux protéger.

Sans toi, je ne suis qu'un pauvre pèlerin qui cherche son chemin. T'avoir prés de moi est d'un tel réconfort même si nous ne pouvons pas passer de temps ensemble, car nous sommes obligés de penser d'abord aux autres avant nous même.

Je voulais juste te dire que mon coeur est tien.

Chaleureusement
Irvine Kinneas


Je savais pertinemment que je n'étais rien comparé à Thief, juste un vague écho, mes doutes m'assaillaient si souvent. Jamais je ne trouverais le repos, la mort serait finalement si douce...

Citer
Tu sais j'ai toujours été solitaire et tu as été la seule mizu à prendre de mes nouvelles et à se tourmenter à mon sujet.
Tu as toujours été là pour me soutenir et me protéger quel qu'en soit le prix. Par tes attentions, tu m'as redonné gout à la vie en société.

Je sais que ton coeur est lié à Thief et je l'accepte tout à fait.
J'espère sincèrement que Thief est vivant même si cela voudra dire que jamais je ne pourrais me marier avec toi.
Mais tu dois savoir que je ne veux que ton bonheur Nainventive et que tu le trouve dans d'autres bras que les miens ne change rien à cela.
Je veux juste que tu sois heureuse et je sais qu'avec Thief s'il n'avait pas disparu tu le serais.
Etre sur que tu as retrouvé le sourire me suffira pour vivre. Et malgré tout, mon amie j'éprouverais toujours de profonds sentiments à ton égard mais cela ne me rendra pas malheureux au contraire.
C'est un joyau que je chérirais toujours et toujours tu pourras compter sur mon aide à n'importe quelle heure de la journée ou moment de l'année.
Je te dois beaucoup et j'aimerais te le redonner au centuple.

Chaleureusement

Irvine



Kitsu Taka, finalement, eut raison de mon courage.... Il m'apprit ce que je redoutais le plus. La jeune magicienne était morte. Je n'avais plus de raison d'espérer. Pendant des jours, je suis resté dans le coma. Je n'avais plus envie de chevaucher dans ce monde, plus rien ne me retenait. ¨Pourtant, la ville Mizu avait besoin de guerriers, elle même assaillie par des  Tsuchis. Tel un automate, j'ai continuais à lutter pour mon peuple même si je n'attendais qu'une chose, que la Faucheuse vienne me prendre. Je voulais rejoindre mon amour, mais le suicide était inenvisageable....

C'était un acte qui mettait en avant ma faiblesse. Parfois, j'entendais une voix qui me disait de chercher le bonheur ailleurs, pourtant c'était si difficile.

Durant le siège de ma ville, une amie Myu Tsuki me demanda de l'envoyer à l'infirmerie Tsuchi alors que je lui avais promis de jamais la violenter. Pourtant, elle s'avança vers moi, me suppliant de le faire, elle voulait à tout pris que cela soit moi qui la renvoie chez elle.

Elle avait les larmes aux yeux, je ne pouvais lui refuser cela. L'égorger, ce fut un souvenir pénible... Son sang sur mes mains, je lui ai demandé pourquoi plus tard et elle me fit part de ses tourments... Elle était perdue, ne sachant plus où elle en était...

Pendant une semaine ou deux, je partis en voyage. Je suivis les pas de Nainventive vers l'île aux fleurs. Une sorte de pèlerinage. Pourtant j'avais envie d'oublier cette présence de la magicienne autour de moi.

Mais je ne savais pas où allait, la taverne Mizu non impossible. Les reikons, c'était là où tout avait basculé à jamais. Les Seizons encore moins, j'avais fait ma déclaration depuis un de leur bateau. Finalement, il me restait que les Tsuchis, rien ne me ferait rappeler le souvenir de mon amour pour Nainventive. Cela m'exaspérait de me voir partir pour une nation de tueur de Mizu mais c'était le seul endroit pour faire mon deuil en paix...

Après un mois de réflexion j'ai posé le pour et le contre et je fis le pas ce jour çi. J'eus l'impression de vendre mon âme au diable...  J'aimais le peuple Mizu plus que tout, mais c'était synonyme aussi de tant de souffrances.

Jamais je ne viendrais les agresser, les respectant trop pour cela. Les Mizus étaient ma famille mais en ce jour, tout avait changé.....[/i]

3
Créations roleplay / Quand le Destin se joue de nos vies
« le: 18 Fév 2007 23:19:23 »
La guerre entre les Mizu et les Tsuchi faisait rage depuis de 2, 3 jours. Avec quelques uns de mes concitoyens, nous devions nous occuper de déloger l'ennemi de notre mine. Mais nous étions trop peu nombreux pour reprendre le dessus. A chaque heure qui passait, des guerriers adversaires venaient prêter main forte à ceux déjà sur place. Chaque fois que nous arrivions à en tuer un, deux autres prenaient sa place.

Ils déferlaient en vague hurlante, détruisant tout lors de leur passage. Nous avions déterminé qu'ils étaient plus d'une quarantaine. Notre roi était plus au nord de notre position et il faisait face au clan Akatsuchi. Chacun rendant coup pour coup, la bataille était équilibrée. Il était clair que l'objectif de nos assaillants était la destruction de notre mine. Malheureusement, nous ne pouvions rien faire pour que cela cesse.

A rester éveiller tout au long de la journée, je n'avais plus de force. J'essayais de grappiller quelques heures de sommeil lorsque je pouvais m'assurer d'un remplacement possible.

Pendant ces moments là, je repensais à Nainventive qui devait être entrain de s'occuper de Little Thief et de Tristan. Ils avaient besoin d'elle pour des soins en tout genre. De plus, c'était sa période de deuil, comment une femme portant le noir pouvait elle être présente sur le lieu de l'affrontement. C'était absurde. Pourtant, j'aurais aimer avoir son soutien en ses jours difficiles.

Mais tout cela était impossible, d'un commun accord, nous avions décidé de rester un peu l'écart, le temps d'oublier ou de surmonter nos émotions. La plaie dû à la mort du mari de la magicienne était encore vivace et seul le calme et la tranquillité pouvaient en atténuer les effets.

Alors que je commençais à m'abandonner au sommeil, je sentis une épaule me secouer. Je ne compris pas ... Il faisait encore nuit et il devait encore s'écouler de nombreuses heures avant que je sois de nouveau en mission.

Mes yeux me piquaient et j'avais du mal à les tenir ouvert. Pourtant je pus distinguer le visage de Kitsu Taka. Cependant, voir sa tristesse l'envahir me permit de me réveiller complètement. Il avait les traits tirés et les larmes aux yeux.

Lorsque je compris cela, je ne pus aligner deux mots. J'avais la gorge séche, je savais qu'un malheur avait touché l'Arcana Fidelis. Je l'implorais du regard, le suppléant de m'avouer ce qui s'était passé. Je sentis qu'il déglutit. Pendant quelques minutes, il hésita, il allait commencer à parler, puis se rétracter... Mon anxiété ne cessait de devenir plus forte, plus intense. Mon coeur battait à un rythme soutenu. J'avais peur d'apprendre un malheur de plus..

C'est alors que finalement, mes oreilles entendirent ce que je n'aurais jamais pu imaginer. Mon chef baissa subitement la tête, expira bruyamment et lorsqu'il me fixa de nouveau, il m'apprit le suicide de Nainventive.

Pendant un long moment, je restais bouche bée, impossible de me rendre à l'évidence de sa disparition. Je ne pouvais pas le concevoir, l'imaginer un seul instant. Je repensais à cette jeune femme que j'avais rencontré un soir dans une taverne. Elle était désespérée, elle était en quête de son mari Thief qui était porté disparu depuis de nombreux moi.

Sa peine m'avait ému et je lui avais spontanément proposé mon soutien. A cette époque, mon maitre avait rendu l'âme et je ne vivais plus que pour les autres, pour alléger leur souffrance. Il était bien triste de constater qu'une jeune femme destinée à être magicienne puisse souffrir autant.

Elle me confia une partie de son histoire, tout comme je le fis moi aussi. Chacun de nos malheurs faisait l'écho à celui de l'autre. De plus, elle en était arrivée à perdre ses pouvoirs de mage. Elle ne pouvait plus soigner par magie. Son contact avec celle ci lui était interdit. Alors que le chagrin l'accablait avec l'évanouissement dans la nature de son époux, elle devait en plus supporter une autre douleur.

N'étant qu'archer, je n'arrivais pas à ressentir le pouvoir, mais je savais que feu maitre Hokanu m'avait confié que là où nous habitions, à force de méditation, les êtres doués pour la magie pouvaient plus facilement la sentir, la palper.

C'est ainsi que je lui ai proposé mon aide, qu'elle accepta de bon coeur. C'est pourquoi, en lui ayant tendu la main, je lui ai permis de devenir l'une des sages les plus respectés à travers le monde de Sistearth.

Mais aujourd'hui, apprenant sa mort, je m'effondrais par terre hurlant à la mort. Mon cri fut plus perçant que celui d'un loup. Mon corps, lui aussi, exprima sa peine. Je ne cessais d'avoir des convulsions. Mon ami, Kitsu Taka dont j'avais fait la connaissance avant de partir pour l'Ile aux Mirages, me força à me relever. Je vis dans ses yeux la même douleur qui m'envahissait. Je me mis à pleurer sur son épaule, tandis que dans le même temps il essayait de me réconforter alors que je savais qu'il avait envie de laisser libre court à sa peine.

Pendant quelques temps, mon esprit se remémora les nombreuses conversations que j'eus avec Nainventive. Alors que j'étais en chasse du coté des sphinx, je recus un message de la Maestria qui  me demandait de l'aide. Je n'avais pas hésité un seul instant et j'ai quitté le clan Final Fantasy pour intégrer l'Arcana Fidelis en tant que professeur. Nous devions alors nous rendre sur l'ile des Mirages.

Un soir, nous parlâmes de toutes nos aventures et de bien d'autres sujets encore. Malgré tout, j'eus le malheur de lui avouer mes sentiments, sentiments que j'avais tu pendant de longues semaines.

J'étais la cause de son suicide, cette constation m'arriva alors en pleine face. En effet, elle m'avait dit à plusieurs reprises, alors que nous étions en terre Reikon pour rechercher le corps d'un guerrier Mizu, de bien sombres paroles. Nous avions alors eu la certitude que c'était bien feu son mari.

Ainsi, elle avait eu l'impression de l'avoir trahi, trahi sa confiance puisqu'elle m'avait avoué que, ce que je ressentais pouvait être réciproque. Elle croyait avoir souhaiter ainsi la mort de Thief...

Cela ne fit qu'accroitre mon désespoir, j'avais provoqué la mort de celle que j'aimais le plus au monde, alors que je ne voulais que son bonheur. Juste la voir de nouveau sourire et rire... Mais le destin n'avait voulu qu'en faire qu'à sa tête, nous privant alors de ce bonheur que j'estimais avoir mériter tout comme mon amie. Elle n'avait que trop souffert et savoir sa vie s'arrêter ainsi eut raison de mes dernières forces.

Je me suis évanouie dans les bras de mon ami pour n'en émerger que des jours plus tard. Je voulais me lever pour aller voir son tombeau mais il me maintint de force au lit. Il me raconta alors ce qu'il avait fait....

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Nouveaux - Présentations / Irvine Kinneas
« le: 13 Déc 2006 20:41:37 »
Je m'appelle Irvine Kinneas. J'ai perdu mes parents quand je fus adolescent lors de l'attaque de notre roulotte par des bandits de grand chemins. Je n'ai jamais su si c'était des tsuchis ou non. Mes parents étaient dans une troupe d'artistes itinérants et ils étaient donc à la merci de n'importe qui malgré le service de sécurité qui escortait le convoi.

Aprés avoir mis le feu aux caravanes, les brutes s'en allèrent fiers de leur butin. Pendant toute la durée du carnage, je fus caché dans celle de mes parents. Ne pouvant plus supporté l'odeur de fumée et voyant que les flammes commençaient à me lécher les chevilles, je décida de sortir ce qui malheureusement engendra une blessure sur une de mes épaules et de nombreuses brulures. Mais la durée n'était rien en comparaison à ce que je vis. Tous ceux que je connaissais avaient la gorge tranchée. Le sang avait souillé la prairie où notre troupe s'était arrêté.

Quand je contemplai le corps sans vie de ma mère, je crus mourir et depuis je garde encore sur moi le collier que je lui avais offert.

Entendant des cavaliers arrivés, je fuis dans la foret toute proche ne sachant plus à qui me fiait. De là je deviens un petit sauvageon, me nourrissant de rapines dans les fermes alentours.

Cette période de ma vie m'endurcit le corps et l'esprit. A chaque minute passé à me protéger des prédateurs en tout genre et des insectes mortels, je me renfermai de plus en plus sur moi même oubliant ce que j'avais été avant.

Mais tout changea lorsque je rencontra mon maitre alors que j'étais entrain de voler dans son champs. Il me recueillit et m'éleva comme son fils. Il m'enseigna la vie en forêt, l'équilibre du milieu biologique et la médecine par les plantes.

Au coin du feu, il m'apprit à me servir de mon cerveau plutôt que de mes muscles. Observation et réflexion prenérent tout son sens avec lui. Il fut le premier à me faire confiance et en cela je lui serais toujours éternellement reconnaissant. Sa mort fut une douloureuse perte pour moi et il me fallut beaucoup de temps pour m'en remettre.

Lors d'un voyage en ville Mizu, à noter que c'était extrêmement rare à l'époque, je devais aller chercher des plantes chez l'herboriste pour soigner les rhumatismes de mon maitre et fabriquer mes baumes pour soigner toute blessure.

Alors que je m'arrêtais dans une taverne pour me reposer avant de prendre la route je fis la rencontre de Nainventive et sa tristesse fit écho à celle que je ressentais depuis de nombreuses années. Je me décidai donc de l'aider et nous devînmes amis.

Je l'aidai à retrouver ses pouvoirs de mage après moults aventures.

Je fus rejoints avant de rencontrer Nainventive la clan Final Fantasy dont le chef à l'origine de sa création Sire Jecht était un de mes plus vieux amis. Après le départ de celui ci, je me dis qu'il était peut être temps pour moi de changer d'aire aussi.

Nainventive me proposa alors de venir la rejoindre et d'être membre de l'Arcana Fidelis. En effet, elle recherchait alors à l'époque des professeurs. Elle me proposa ce poste ce qui bien entendu m'intéressa grandement. Sachant que je pourrais à nouveau être à ses cotés, ma décision fut rapide à prendre et je décida de quitter mon clan.

Je ne fis pas tout de suite, je cherchais encore à perfectionner mes techniques pour être digne d'enseigner aux jeunes mizus désireux de connaitre l'art de l'attaque à distance et du camouflage.

Quelques jours àpres avoir été accepté, nous embarquâmes depuis le port seizon en direction de l'ile aux mirages.

Voila un résumé de ma vie Smile

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Sinon coté irl: j'ai 22 ans, je suis en école d'ingénieur. Je m'appelle Josselin et j'habite sur Cergy pendant la durée de mes études et à Saintes en Charente Maritime lorsque je suis en vacances

J'adore les mangas, la science fiction surtout la fantasy en fait. Coté musique cela se résume à une radio Le Mouv et quand je n'y aie pas accès c'est Europe 2 :(

La seule chose que je regrette c'est de n'avoir pas pu assisté à une irl sistearthienne :(
En ce qui concerne le monde de sistearth j'ai une bonne réputation de joueur réglo. Lorsque je chasse du monstre cela ne me dérange pas de cotoyer des Reikons ou des tsuchis du moment que l'on me laisse tranquille ce qui est le cas.
En revanche je n'accepterais jamais que des ennemis viennent soulier la terre ancestrale de notre peuple.

Voilou bon jeu à tous

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Forum Gamer / autres jeux
« le: 07 Juil 2006 10:19:07 »
Pas moi
Je suis sur Mountyhall/Heroeschronicles/Quaddxmas/Hattrick

6
C'était un de ces jours où les souvenirs refont surface. En effet plus Irvine s'éloignait de la ville Mizu et plus ses souvenirs redevenaient plus vrais que nature. Sa vision se modifia alors et il put voir qu'il était entouré par les flammes. L'odeur de du sang, de mort l'oppressaient. Chaque fois qu'il faisait un pas devant l'autre il marchait sur une jambe, un bras ou un corps calciné. C'était un supplice.

La panique commençait à s'emparer de lui mais alors il vit apparaître un jeune garçon, couvert de sang, les larmes aux yeux. L'enfant essayait désespérément de réveiller sa mère même s'il ne faisait aucun doute que jamais plus elle ne verrait le soleil se lever. C'est alors qu'il comprit ce qu'il lui arrivait. Irvine revivait cette nuit de cauchemar où ses parents et tous ses amis furent tués. Pourtant ils faisaient partie d’une compagnie d’artiste qui voyageait sur la terre ferme, de spectacle en spectacle.

Ce petit garçon perdu, apeuré n'était autre que lui.

Dés le début des combats, ses parents avaient décidé de le cacher dans l'armoire. Ils lui disaient que tout irait bien, qu'ils allaient revenir et qu'il ne fallait pas pleuré. Il fallait être fort disaient-ils. Quand la porte se referma, se souvint-il ,il s'était mis a pleurer. Il n'aimait pas vivre dans le noir et pourtant il ne voulait pas décevoir ses parents alors il allait être fort, pour eux.

Pourtant des cris de douleur, d'hommes en armes se propageaient dans la plaine jadis si paisible. Or tous ses bruits cessèrent au bout d'un moment. Irvine avait été surpris, il attendit alors ses parents, ils devaient revenir le chercher mais il n'en était rien. Irvine pleurait de plus belle il ne savait que faire, s'il faisait une bêtise il se ferait gronder par ses parents. Il était perdu dans cet espace clos.

Soudain il entendit le bruit du bois qui éclate et une légère fumée essayait de passer par l'espace libre sous la porte de l'armoire. Irvine essaya avec des vêtements de combler l'interstice mais ça ne suffisait pas. Il était désemparé, il ne savait plus que faire. Ses yeux le piquaient à en pleurer et chaque respiration était une épreuve du combattant. L’enfant décida de s'enfuir alors. Il ouvrit la porte et vit un spectacle qu'il n'oubliera jamais de sa vie.
La carriole était en feu. Tous ses jouets brûlaient, c'était un spectacle horrible pour un enfant. Ne sachant quoi sauver du désastre, il sortit de la roulotte mais la porte étant en feu il dut sauter à travers une fenêtre alors que le feu faisait un mur entre lui et la liberté. Irvine ne ressentit même pas le contact du feu avec sa peau, il n'eut pas le temps de s'en préoccuper. Tout ce qu'il voulait c'était retrouvé ses parents. Ils avaient dit qu'ils reviendraient le chercher donc ils devaient se cacher quelque part.

C'est cette nuit que revivait le jeune homme mais il revoyait la scène avec ses yeux d'adultes.

L'enfant courait partout. C'était un désastre, tout avait été livré au feu rien n'était épargné. L'enfant pleurait, appelait ses parents. La première fois qu'il s'arrêta devant un cadavre, il ne comprit pas alors ce qui se passait dans la tête des hommes qui avaient fait cela. Il avait peur mais il continuait ses recherches. Il fallait être fort se disait -il. Il se rendait même pas compte du feu qui s'emparait de ses vêtements, il essayait de le chasser comme on chasse un moustique. La douleur fut tellement forte qu'il se décida enfin à déchirer ses vêtements. Il se roula par terre pour éteindre le feu sur son petit corps. Il reprit ses recherches.

Malheureusement dans sa course frénétique, il s'arrêta net . Il reconnut la robe que portait sa mère. Elle était déchiré et sa maman était couverte de sang, de plaies. Il s'agenouilla et pleura toute les larmes de son corps. Il l'appela mais elle ne répondit pas. Elle ne répondrait jamais plus. L'enfant laissa sa peine le surmener et il s'assit alors près d'elle recherchant son contact. Il était enfin en paix, il ne voulait plus bouger pour le moment.

Au bout de quelques temps, l'hennissement des chevaux le fit réagir. Alors la douleur dans son épaule gauche lui fit échapper un cri de douleur. Une petite voix l'encourageait à partir se cacher. Ne sachant pas qui c'était il préféra s'enfuir dans la foret la plus proche. Avant de fuir il embrassa sa mère une dernière fois, lui prit son collier qu'il avait fabriqué pour son anniversaire et s'en alla définitivement. La douleur était insupportable mais il devait être fort comme il l'avait promis à ses parents. Il le deviendrait, il le promit devant les étoiles.
Il s'enfuit alors...




Le feu avait brûlé une surface importante de son épaule gauche. Le jeune homme la massa tout doucement. Apres cet épisode, il vivat dans la forêt pendant plus de trois ans. Il n’avait alors que 12 ans. Ces années l’endurcit que ce soit face à la douleur mentale ou physique. Les animaux sauvages l’auraient tué s’il n’avait pas appris à vivre dans les arbres, construire des pièges ou bien se cacher parmi les taillis, les broussailles. Il était devenu un vrai sauvageon. Il apprit au fur à mesure à allumer un feu même en temps de pluie en conservant toujours un peu de bois morts au sec. De plus en observant la nature, il put en apprendre plus sur les animaux et parfois il arrivait à soigner certains bêtes blessés par des chasseurs. Cependant pour subvenir à ses besoins, parfois il devait voler dans les champs proches de la forét. Un jour alors qu’il se promenait en quête de nourriture il tomba sur une prairie où une cascade reflétait à certains moments les lumières du soleil mais ce qu’il l’intéressait surtout c’était les légumes qui poussaient dans le champ voisin. S’approchant en toute discrétion, il commença à faire sa récolte.

Cependant, tout d’un coup, il sentit une violente pression sur son épaule qui le forçait à se retourner. Il vit alors qu’un homme assez âgé le contempler. Le regard de Irvine se figea en voyant les yeux les yeux de l’homme qui avait réussi à le surprendre alors qu’il était toujours sur le qui-vive. Cet homme n’avait pas l’air furieux que l’on vienne lui volait sa récolte mais il était plutôt amusé. Il commença à s’adresser d’une voix calme.


Tu ne devrais pas voler ainsi. Ce n’est pas une activité pour un jeune garçon de ton age. N’as-tu donc rien de mieux à faire, tu n’es pas en formation chez un maître ou autre ? Je vois que tu es sale, tu devrais un peu plus soins de toi-même tu n’arriveras à rien dans la vie si tu reste comme ça .

Irvine n’avait su quoi répondre. De plus cela fait longtemps qu’il n’avait plus tenu une conversation. Ne sachant quoi faire et étant libre de ses mouvements, il préféra prendre ses jambes à son cou et laissa tomber une partie de son butin. L’homme ne le poursuivit pas à son plus grand étonnement. Il ne préféra pas y penser pour l’instant, il voulait retrouver le calme de la forêt, son seul véritable foyer.

Pourtant il ne put s’empêcher à repenser aux paroles de l’homme. Oui il n’avait rien à faire, juste à survivre. Surtout face à un tronc, il se força à parler, du moins essayer les premiers jours. Les premières fois  aucun mot ne sortait mais à force de persévérance il put enchaîner quelques mots et faire des phrases entières. Il faisait enfin quelque choses de sa vie, il ne voulait plus se faire prendre en faute comme avec cet homme et ne pas pouvoir se défendre. Il avait tout perdu mais pas sa fierté, non et il n’avait jamais oublié la promesse faites à ses parents. Il devait s’endurcir. Il remarqua aussi qu’il ne porta que des guenilles et qu’il sentait vraiment pas bon. Il décida alors d’éliminer le plus de crasse possible sachant qu’il ne pouvait pas tout enlever. Les jours suivants il ne put s’empêcher de retourner près du champ de l’homme qui fut le premier à le surprendre en flagrant délit. En le voyant s’occuper de ses cultures, il se rendit compte qu’il aimerait pouvoir s’occuper aussi comme le faisait cet homme. Depuis trois ans, il n’avait eu de cesse à végéter.

Le jeune sourit en se remémorant ses souvenirs.

Quelques jours plus tard il se retrouva nez à nez face à cet homme. Il avait encore réussi à le surprendre en se déplaçant discrètement alors que l’enfant pensait être bien caché. Cet homme s’appelait Hokanu et il allait devenir son élève…..

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Irvine sortit de la taverne et continua sa route vers les portes de la ville. C'etait un de ces jours ou les souvenirs refont surface. En effet plus Irvine s'eloignait de la ville et plus ses souvenirs redevenaient plus vraies que nature. Sa vision se modifia alors et il put voir qu'il etait entouré par les flammes. L'odeur de du sang, de mort lui l'oppressaient. Chaque fois qu'il faisait un pas devant l'autre il marchait sur une jambe, un bras ou un corps calciné. C'etait un supplice.

La panique commencait a s'emparer de lui mais alors il vit apparaitre un jeune garcon, couvert de sang, les larmes aux yeux. L'enfant essayait desesperement de reveiller sa mere meme s'il ne faisait aucun doute que jamais plus elle ne verrait le soleil se lever. C'est alors qu'il comprit ce qu'il lui arrivait. Irvine revivait cette nuit de cauchemar ou ses parents et tous amis furent tués.

Ce petit garcon perdu apeuré n'etait autre que lui.

Dés le début des combats, ses parents avaient décidé de le cacher dans l'armoire. Ils lui disaient que tout irait bien, qu'ils allaient revenir et qu'il ne fallait pas pleuré. Il fallait etre fort disaient-ils. Quand la porte se referma, se souvint-il ,il s'etait mis a pleurer. Il n'aimait pas vivre dans le noir et pourtant il ne voulait pas decevoir ses parents alors il allait etre fort, pour eux.

Pourtant des cris de douleur, d'hommes en armes se propagaient dans la plaine jadis si paisible.Or tous ses bruits cesserent au bout d'un moment. Irvine avait été surpris, il attendit alors ses parents, ils devaient revenir le chercher mais il n'en etait rien. Irvine pleurait de plus belle il ne savait que faire s'il faisait une betise il se ferait gronder par ses parents. Il etait perdu dans cet espace clos.

Soudain il entendit le bruit du bois qui eclate et une legere fumée essayait de passer par l'espace libre sous la porte de l'armoire. Irvine essaya avec des vetements de combler l'interstice mais ca na suffisait pas. Il etait desemparé, il ne savait plus que faire. Ses yeux le piquait à en pleurer et chaque respiration etait une epreuve du combattant. Irvine decida de s'enfuir alors. Il ouvrit la porte et vit un spectacle qu'il n'oubliera jamais de sa vie.
La cariolle etait en feu. Tous ses jouets brulaient, c'etait un spectacle horrible pour un enfant. Ne sachant quoi sauver du desastre il sortit de la cariolle mais la porte etant en feu il dut sauter a travers une fenetre alors que le feu faisait un mur entre lui et la liberté. Irvine ne ressentit même pas le contact du feu avec sa peau, il n'eut pas le temps de s'en preoccuper. Tout ce qu'il voulait c'atait retrouvé ses parents. Ils avaient dit qu'ils reviendraient le chercher donc ils devaient se cacher quelque part.

C'est cette nuit que revivait Irvine mais il revoyait la scene avec ses yeux d'adultes.

L'enfant courait partout. C'etait un desastre, tout avait été livré au feu rien n'etait epargné. L'enfant pleurait, appelait ses parents. La premiere fois qu'il s'arreta devant un cadavre, il ne comprit pas alors ce qui se passait dans la tete des hommes qui avaient fait cela. Il avait peur mais il continuait ses recherches. Il fallait etre fort se disait -il. Il se rendait meme pas compte du feu qui s'emparait de ses vetements, il essayait de le chasser comme on chasse un moustique. La douleur fut tellement forte qu'il se decida enfin a dechirer ses vetements. Il se roula par terre pour eteindre le feu sur son petit corps. Il reprit ses recherches.

Malheureusement dans sa course frenetique, il s'arreta net . Il reconnut la robe que portait sa mere. Elle etait déchiré et sa maman etait couverte de sang, de plaies. Il s'agenouilla et pleura toute les larmes de son corps. Il l'appela mais elle ne repondit pas. Elle ne repondrait jamais plus. L'enfant laissa sa peine le surmerger et il s'assit alors pres d'elle recherchant son contact. Il etait enfin en paix, il ne voulait plus bouger pour le moment.

Au bout de quelques temps, l'henissement des chevaux le fit reagir. Alors la douleur dans son epaule gauche lui fit échapper un cri de douleur. Une petite voix l'encourageait à partir à se cacher. Ne sachant pas qui c'etait il prefera s'enfuir dans la foret la plus proche. Avant de fuir il embrassa sa mere une derniere fois, lui son collier qu'il avait frabriqué pour son anniversaire et s'en alla définitivement. La douleur etait insupportable mais il devait etre fort comme il l'avait promis à ses parents. Il le deviendrait, il le promit devant les etoiles.
Il s'enfuit alors...

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