Quand l’Eau décida de combattre la Terre
Les flots, les ondes, les vagues rongèrent les côtes.
Le flux et le reflux creusèrent des trous dans la terre.
Des falaises s’effondrèrent dans la marée haute
N’y parvenant pas par la force brutale,
Ils agirent par le crachin, la pluie, l’orage.
Le déluge creusa dans le sous-sol des salles.
Les cascades et les marées unies dans la même rage.
Mais aussi fort qu’était un tsunami,
Aussi patient qu’était un ruissellement,
Rien ne valait la volonté, de la Terre le pire ennemi,
Un djinn d’eau à l’œuvre perpétuellement.
Rongeant et creusant,
A la recherche de ses points de rupture,
Sur la Terre, il va testant
Tout à son idée fixe de la totale capture.
Les hommes il les hait,
Pour leur symbiose vie avec son adversaire.
Pour l’aide qu’ils lui apportent, il le sait,
Le djinn les écrase, juste pour le plaisir de les défaire.