Sujets

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Forum Libre / Série "Où va le monde ?"

« le: 24 Août 2007 23:14:37 »

J'avais envie de faire ce topic où l'on dénocerait les choses ahurissantes, débiles, stupides que les humains de France et d'ailleurs sont capables de faire.
Je commence par ça(n'y voyez aucune intention politique svp):
http://fr.news.yahoo.com/afp/20070824/tfr-collectivites-social-sdf-exclusion-b7b6525.html
Je trouve cela... comment dire... vous allez trouver ce mot pour moi, je le sens...

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Général / Coup de gueule

« le: 20 Août 2007 21:55:13 »

Je veux pousser un coup de gueule contre cet imbécile, cet engin de pâture, ce flamby stupide, qui vient de laisser mourir sa lili, bêtement, comme une fleur que l'on a jamais arrosée... :x
Arggghhhh comme je me hais, comme j'ai envie de me mettre des gifles, ma jolie lili, que je venais de recevoir en cadeau de bon retour...
Mais allez, alllez, qu'attendez-vous, allez, lapidez-moi, je veux avoir mal, comme ma lili a souffert...
Argghhh fouettez-moi avec des fils barbelés, arrosez-moi d'eau de javel, versez-moi de l'acide chlorydrique sur mes petits doigts de pieds, allez, tout est permis
 :cry:  :cry:  :cry:  :cry:

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Forum Gamer / Battle Arenas

« le: 02 Juil 2006 13:59:21 »

Très étonnant qu'il n'y ait pas de topic parlant de ce jeu que vous connaissez certainement.
Pour ceux, s'il y en a, qui ne connaissent pas, voilà un petit résumé :
Vous créez au départ une équipe de 4 gladiateurs,  que vous enverrez se battre dans des arènes. A force de jeu, votre équipe pourra se monter à un total de 10 glads(en achetant des bâtiments). Il existe plus d'une centaine d'arènes différentes. Il y a des bâtiments à acheter, des modes de jeux différents(arènes, défis, duels...), les alliances(les clans en somme), du RP également si vous aimez ça. L'achat et la vente de gladiateurs est autorisée, et le double-compte, sous conditions, est autorisé. Enfin, une communauté énorme, un nombre impressionnant d'alliances et des admins présents et à l'écoute.
Pour ceux qui connaissent, mon perso est Hellismine, mon équipe Hellismyteam, Alliance La Sylvanie, alors pas frapper
http://www.battle-arenas.net/

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Créations roleplay / Hellismine, poète des bois

« le: 21 Avr 2006 19:47:28 »

Les licornes émettent des cris assez aigus qui, si elles le veulent, percent les tympans et vous font pleurer des larmes de détresse. Les djinns, quant à eux, éructent des bruits, plus que des cris, des bruits caverneux qui varient selon leur élément. D'autres animaux encore jettent leurs rales sourds et les arbres et les buissons, baignés par le vent, bruissent d'un souffle sifflant, mais le vieux Reggnond savait que les sons qu'il entendait étaient étrangers à la forêt. Il était rusé, ce seizon, usé par l'âge et par ses aventures, si fatigué qu'il avait décidé de finir ses vieux jours dans une cabane au milieu d'un bois sans fins, entouré des animaux, en particulier des licornes qu'il affectionnait tant.

- Je dois aller voir.

Ses antiques poils sur le visage s'étaient quelque peu redressés à l'annonce d'un quelconque évènement. Il avait des yeux bleux, aussi clair que le ciel un jour d'été, et les cheveux d'une blondeur fanée viraient maintenant au blanc. Sa grande carcasse, encore bien musclée, s'était courbée devant le nombre des années, comme vaincu par cet ennemi invisible qu'est le temps. Habillé sommairement, l'humidité ambiante de la région abimant les vêtements, Reggnond restait élégant malgré la vie d'ermite qu'il menait. Nul doute qu'il ait été un jour un des nobles de Failariel.

- Lonnie, ma belle, emmène-moi là-bas.

La licorne d'un blanc sable, avançait avec le vieil homme sur les flancs, esquivant gracieusement les arbres et les fourrés qui se présentaient devant elle. Lonnie paraissait elle aussi avoir entendu les hurlements, et elle aussi semblait impatiente d'arriver sur les lieux. Cette licorne avait été trouvée par Reggnond, blessée, très mal en point, et guérie par le vieux Seizon grâce à beaucoup de patience et beaucoup d'amour. Lonnie ressentait beaucoup d'émotions de ceux qu'elle cotoyait, de l'empathie pour toutes les peines, pour tous les sentiments et toutes les émotions, ce qui faisait d'elle une licorne malheureuse, et toujours incomprise. C'est la raison pour laquelle elle était restée aux côtés du vieux Reggnond, parce que ce qu'il ressentait étaient des joies simples, de l'émerveillement. Tout ce qui était négatif, l'ennui, les souvenirs, la lassitude était relativement faible et facile à supporter pour la licorne. Et puis, bien sur, elle éprouvait pour lui de la reconnaissance et de l'amour pour lui avoir sauvé sa vie et son futur.

- C'est près d'ici...

Les cris s'étaient espacés, on ne les entendait plus que rarement. Reggnond devait souvent arrêter sa monture pour écouter à nouveau. Ils étaient maintenant dans une clairière, près d'une rivière. Plus aucun cri. Ils devaient maintenant chercher au hasard et espérer trouver ce qui émettait ces pleurs. Le vieux était descendu du dos de Lonnie et les deux compagnons s'étaient séparés pour multiplier les chances. Cette trouée dans la forêt était gigantesque et la battue qu'ils avaient à faire était sans fin. Mais tout à coup, un nouveau pleur se fit entendre, ce semblait être un pleur d'enfant... Au bout de quelques minutes, la licorne se mit à cabrer, à tourner sur elle-même, à hennir; elle avait trouvé l'origine des hurlements. Reggnond s'approcha en courant et ce qu'il découvrit le laissa sans voix, sans réaction pendant au moins deux minutes. C'était un enfant, un bébé serait plus exact, emmitouflé dans un panier en osier. Un morceau de tissu vert l'enveloppait, tel une écorce, une coque de fruit.

- Qui...

Reggnond ne put s'empêcher de ressentir de la colère devant cet abandon inadmissible, il serrait les poings si forts que sa peau fatiguée céda et laissa couler un peu de sang. Il regarda l'enfant et eut une impression bizarre. Oh, c'était bien un Seizon, les yeux verts-bleus si clairs et le visage si allongé, si fin ne laissaient aucun doute, mais ses cheveux étaient chatains et sa peau relativement foncée. Le vieux sortit le nourrisson du panier, le prit dans ses bras. Il semblait dormir maintenant, il paraissait faible. Depuis combien de temps était-il dans ce fourré ?

- Tout d'abord, le nourrir...

Reggnond prit la décision de le ramener à sa cabane, pour le nourrir, pour qu'il se réchauffe. Dix minutes plus tard, le vieux avait allumé le feu et installé l'enfant près de celui-ci. Après avoir écrasé quelques fruits dans un vieux bol en bois, il en alimenta l'enfant, maladroitement, et le fit boire de l'eau. Peu de temps après, le bébé dormait de nouveau, veillé par Reggnond, qui réfléchissait à l'avenir que pourrait avoir cet enfant.

- Mais qui a bien pu l'abandonner ? Dans une forêt en plus... Ceux qui avaient fait cela l'ont voué à la mort, ils désiraient que sa vie s'arrête ici... Que vais-je faire maintenant ? ... Je dois retrouver ses parents, ils verront alors la colère du vieux Reggnond.

La violence du coup qu'il porta à la table était telle que le bol se retrouva à terre, ainsi que le biberon de fortune qu'il avait fabriqué.
 
- Demain, j'irai en ville, et je poserai des questions à tous les habitants de la cité jusqu'à ce que je retrouve ces vils parents.

Ceci dit, Reggnond, les yeux fixés sur le petit lit, songeait puis s'endormit.